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Chut...

22 mai 2011

Re-re-re-re-re-re.... déménagement

http://unknownnn.canalblog.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 mai 2011

Echec

J’avais rendez-vous au Pôle Emploi.
Mais la phobie tenait à garder le contrôle.
Dans la file d’attente, j’ai paniqué.
Je me suis enfuie.
Je serai radiée.
Encore.
Je suis habituée.

Beaucoup de crises de boulimie.

Et.
Mes amies me manquent.

13 mai 2011

Autoportrait

IMGP0874_copieJ'ai tout ingurgité. Tout vomi. J'en peux plus.

13 mai 2011

Coma Berenices

Guérie, guérie de « ça », je ne le serai jamais.
C’est impossible.
J’aurai toujours un impitoyable problème avec la bouffe.
C’est génétique.
Ou.
Ou merde.
Je ne sais pas.

J’aurais préféré….

Tais-toi !

La boulimie augmente.
Vomir est devenu un automatisme.
Ma psy dit qu’avec tous les RDV
En ce moment…
Toutes ces interactions sociales…
Je passe mon angoisse sur la
Bouffe.

« Mais si cela continue, vous allez
Vous épuiser
Il faudra faire
Quelque chose ».

J’attends le «  quelque chose ».
Parce que je n’en peux plus, de courir acheter de quoi vomir, ingurgiter à peine sortie du magasin, encore, manger, vomir, manger, vomir. Sans fin. Jusqu’à ce que la fatigue me fasse m’endormir, aux alentours de deux heures du matin.

Après-midi avec une amie de mon âge.
Fine, si fine.
Maigre, si maigre.
Belle, si belle.
Mère, mais brindille.
Résultat, des envies de mutilations une fois la jeune fille rentrée chez elle.
Hier aussi, des envies.
Ou avant-hier.
Je ne sais plus, ou juste qu’il n’était pas là, et qu’il a caché les cutters.

Comme s’il savait.

Et puis j’ai regardé mes bras striés de partout de larges lignes blanches, de cercles laissés par les brûlures. Je me suis dis non, t’es bien assez moche comme ça. Casse-toi un bras, ça laissera moins de traces.

« Etoiles esseulées,
Rêvant de pureté… »

Vieux jogging.
Teee-shirt informe.
Finis les efforts pour lui plaire, être féminine.
Finis.
Je ne peux plus.
Je veux disparaître.
Me fondre derrière des tissus trop grands.

Il part quatre jours.
Qu’importe, je ne mangerai pas.
Je ferai comme avant, je mâcherai, je recracherai.
Et merde, je trouverai bien un moyen.
C’est ça où je me saigne.
Aux quatre veines.
Mylène…

Je me déteste.
La haine est un euphémisme.
Laissez-moi.
Laissez-moi dans ma connerie !
Toi, va travailler, laisse-moi seule !
Pas la peine de dire la vérité,
De dire que c’est mal.
Je m’en contre-balance totalement.

Elle me manque.
Celle qu’on nomme « Ana ».
Elle me rendait heureuse.

10 mai 2011

Mais arrêtez bordel !

Je ne supporte plus que l’on parle d’anorexie, de boulimie.
Je ne saurais dire.
Est-ce que j’ai trop connu ces deux « choses », que j’en connais encore une ?
Est-ce que l’on en parle trop ?

Et leur donner des prénoms, ça me dépasse.
Ana.
Mia.
Et ta connerie elle a un prénom ?

Sérieux, faut arrêter.
Ca fait vendre, dans les émissions, alors on nous en balance à toutes les sauces.  Histoire de donner encore plus envie aux pauvres ados de ce siècle de tomber dedans.

Je n’ai vomi qu’une fois aujourd’hui, et j’en suis très fière.
Une fois, comparé aux autres jours, ce n’est rien.
Et je compte bien arrêter très vite.
C’est un sevrage comme un autre.

Faut s’accepter telle qu’on est, bordel.
Ca sert à rien, les régimes, c’est prouvé, ça sert à rien.

Arrêtez de penser qu’être anorexique c’est génial, y’a rien de cool à finir dans un hôpital.

Je ne vomi même plus par souci de maigrir. Au bout de dix ans, c’est devenu automatique, je ne sais même plus pourquoi je me penche sur les toilettes. J’ai pris des formes là où saillaient les os, je ne suis plus un squelette, et alors ? Je suis heureuse aujourd’hui, j’ai réalisé qu’il y a tellement de choses plus importantes que sa petite personne et ses petits bourrelets invisibles.

Arrêtez de me parler de poids, je deviens dingue.

C’est comme ces cicatrices sur les bras, je ne peux plus les voir.
Je m’arracherais bien la peau, mais ça ne serait pas très utile.

 

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9 mai 2011

Blues

Lien_On_Your_Dreams_by_fancy36Envie de rien.
Plus ça va….

(soupir)

Je n’ai pas compté les crises de boulimie aujourd’hui. L’argent dépensé en matière rendable. Je sais juste que j’ai les gencives retournées, qui saignent. Et que ma gorge me fait un mal de chien.

Mes cours me fatiguent.
Tout me fatigue.

Envie de rien.
Merde, je l’ai déjà dis.

Envie de couper.
D’avaler ce qui endort.

Il est parti pour de longs jours.
La vie n’a guère de sens.

2 mai 2011

Rien

L'offre m'a filé sous le nez.

Alors que mon CV imprimait.

Poisse, quand tu nous tiens...

 

Autrement, juste... Noisette, ma femelle cochon d'inde, semble pleine. J'ai fait des recherches, elle semble bien future maman, à moins que ce ne soit  nerveux, comme avec mes lapines qui se font des grossesses nerveuses à tout bout de champ. Elle a la forme d'une poire bien mûre, ventre tendu, des cris si on tente de toucher ce joli ventre... alors j'ai pris des mesures. J'ai séparé les deux amants, chacun dans sa cage, distribution de légumes riches en vitamines C, calme et zen-attitude... et pesée quotidenne. Un kilo cents aujourd'hui, un bon poids pour une si petite créature.

Celui que j'aime refuse de dépenser un centime en vétérinaire, on ne saura donc pas si c'est une obésité intense ou une grossesse. Mais je crains que ce ne soit la deuxième solution... à suivre !

 


2 mai 2011

( suite )

33597_1563267515659_1054476611_31560671_1218672_nJ’ai trouvé quelque chose.
C’est déplorable : du nettoyage.
Enfin, comme dit ma grand-mère, il n’y a pas de sot métier, que de sots gens.
Et puis de toute façon, dans un an et trois quarts, je serai graphiste.
Ne reste qu’à terminer mes études en beauté.
Et les rembourser, aussi…

Demain, j’envoie tout ce qu’il faut, et advienne que pourra. Tant pis si « je vais trop vite », que je suis encore fragile vis-à-vis de ma phobie, tant pis, moi je pense que c’est le bon moment, et puis, faut se forcer dans la vie, je ne veux plus être une faible.

Je me sens tellement mal que j’ai vomi sans le vouloir.
Tarée, la fille.

Ce ne serait que six heures par semaine.
Je pense que ça serait chouette qu’on me prenne, histoire de me socialiser et me faire un peu d’argent pour l’aider à payer les factures.

Je vais terminer ma nuit comme ça, à moitié nauséeuse et insomniaque, mais désireuse d’affronter.

Phobie, bientôt tu ne feras plus parti de ma vie.
Va voir ailleurs.


2 mai 2011

Motivation

Stretch_by_DocoPhotoLa phobie sociale perd de son pouvoir.


Tel un robot motivé, j’ai recherché des offres d’emploi sur internet.
En me disant, ma vieille, tu vas me foutre la paix, j’ai le droit de vivre.

Mais rien.
Rien.
Serveuse, pas possible, trop de gens.
Standardiste, il faut de l’expérience, et je n’ai rien.
Vendeuse, oui, mais il faut une spécialité, et la mienne, c’est animalerie, et y’a pas.

Sur mon CV, y’aurait plutôt une liste d’hôpitaux et d’antidépresseurs.
C’est ça d’avoir été malade, on gaspille son temps. Surtout quand on est jeune.
Je ne sais même pas si mon futur BTS me servira à quelque chose.



Lui travaille comme un dément et n'arrive pas à joindre les deux bouts. Mes troubles ont assez duré. Il faut que je réagisse.

Déprime générale ce soir. Trop d'angoisse, des vomissements. Une boule au ventre. Envie de me cogner la tête contre le mur.


1 mai 2011

Nicotine

dead_man__s_wife__by_error_Dimanche.
Jour férié.

Le jour où trouver un magasin ouvert est aussi facile que de chercher un œuf en chocolat dans une forêt de trois cent hectares.

Et plus de clopes.

On a bien choisi notre jour, pour manquer de nicotine.

Je fume frénétiquement les mégots qu’il reste, en me répétant que bordel, va bien falloir que j’arrête ces conneries.

Quand j’y pense, au collège, au lycée, j’étais une sainte anti-tabac. Mes amies fumaient dans notre chambre d’internat, je simulais des crises d’asthme pour les faire arrêter. A chaque exposé libre, je choisissais le thème du tabac, heureuse d’être une des rares à ne pas tomber dans le panneau et se foutre totalement de ressembler à ses congénères.

A dix-huit ans, je décide de m’acheter un paquet parce que je vais mal, que je ne mange plus, et qu’on menace de m’envoyer dans une clinique psychiatrique. Y’a de quoi fumer, quand même. Je trouve ça dégueulasse, mais après tout, faut rentabiliser le paquet. Alors je fume tout, et j’en rachète un. En clinique, ce fut ma seule occupation constructive : fumer et rencontrer des fumeurs. L’un d’eux me donnait des paquets, alors j’ai fumé, et depuis, j’ai beau essayer d’arrêter, je n’y arrive pas. C’est le geste, surtout. La fumée. Physiquement, j’ai vécu bien pire lors de sevrages médicamenteux. Mais psychologiquement, je suis accro.

Ma respiration siffle, je tousse, on dirait que ça fait vingt ans que je fume. Pathétique. Faut que j’arrête. Je sais pas comment, mais faut que j’arrête.


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